En 2024, dans quels pays européens les personnes exilées bénéficiaient-elles des politiques d’intégration les plus favorables ?
Votre réponse : Chypre, Malte et la GrèceLa Suède se classe en tête, suivie de la Finlande et du Portugal. Ces pays proposent une « approche favorable » à l’intégration, c’est-à-dire des politiques globales garantissant l’égalité des droits dans différents secteurs (accès au marché du travail, éducation, résidence, participation politique, discriminations, etc). La France se classe en 11e position, dans la moyenne des pays de l’UE, avec une approche d’intégration « à moitié favorable » : les politiques créent autant d’obstacles que de possibilités concernant l’intégration des personnes. Leurs droits fondamentaux ainsi que leur sécurité sont globalement assurés, mais elles ne bénéficient pas d’opportunités égales au reste de la population. D’autres pays tels que la Bulgarie, la Lituanie, la Slovaquie ou la Lettonie ont des politiques d’intégration « légèrement défavorables », et se situent en bas du classement. Les politiques d’intégration au sein de l’UE restent contrastées et reflètent différents niveaux de volonté politique et d’investissement en faveur d’une inclusion durable des personnes migrantes.
